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Le parc

Le Parc anglais

Si les fées existent encore, c’est ici qu ‘elles se cachent. Tranquilles et bienveillantes, à l’ombre des sources qui quadrillent le domaine ou sous les lentilles d’eau qui colorent d’un vert léger le doux serpentin des douves. Quelle est donc cette force qui nous ferait croire sans sourciller que tous les esprits de la nature se sont donnés rendez-vous ici ?
Peut-être est-ce le souffle de son créateur ? Ou celui de sa fille Marie-Eugénie qui aimait gambader ici avec son frère Louis et avait été baptisée dans la chapelle Sainte Madeleine très exactement le 5 Octobre 1817. Celle-là même qui a fondé les Religieuses de l’Assomption et fut béatifiée par Paul VI en 1975.

C’est son père, Jacques Milleret qui a dessiné le parc. Il voulait mettre en valeur les ruines de l’ancien château fort, c’est lui, au début du XIXème siècle, qui a opté pour le style anglais, c’est encore lui qui a fait importer des espèces rares et surtout a su les acclimater… » écrivait Laurence Schmitt dans le  Républicain Lorrain du 20 août 2006.

Il faut passer à l’ouest du château et traverser les douves par une jolie passerelle en fonte issue des forges de Wendel  pour rejoindre le parc. Saint Nicolas en est le gardien du haut de son « bildstock » (calvaire typique de la Moselle) du 18ème siècle.
De là, l’on peut emprunter une allée menant à un petit bois de marronniers au centre duquel une statue de Sainte Madeleine semble se repentir depuis toujours.

D’autres allées herbues vous emmèneront vers une forêt de chênes ou vers de vastes pâtures, refuges du troupeau de moutons Hampshire qui entretiennent le domaine.

Le parc de Preisch s’étend sur 170 hectares dont 105 sont occupés par un golf de 3 X 9 trous.

Parcours sensible et botanique

Chaque arbre offre son poème et dévoile son essence. Au pied d’une trentaine d’arbres, une borne est installée portant son nom commun, le nom latin et un haïku révélant sa particularité. Un livret didactique est mis à disposition pour expliciter les poèmes.

Ancien jardin de topiaires

Dans l’ancien jardin de topiaires, les haies de buis, bordures d’il y a un siècle, ont été défrichées et restaurées, les espaces de culture et cheminements engazonnés. Le visiteur peut encore deviner aujourd’hui des formes diverses, figuratives, animalières et abstraites, les buissons des haies de buis ayant été anciennement taillés en vague, à la libre inspiration du sculpteur, œuvre d’Art topiaire.

Ce circuit ludique laisse le visiteur découvrir les vestiges des différentes figures, ce qui constitue également un jeu pour les enfants.

Potager en permaculture

Le potager en permaculture a été créé puis agrandi au cours de ces dernières années. Situé dans la même enceinte que l’ancien jardin de topiaires, au détour d’arbres fruitiers, il accueille maintenant huit longues buttes, celles-là même qui servaient déjà à l’époque. Que ce soit la vingtaine de plants de tomates, toutes des variétés anciennes, ou encore les oignons et l’ail, le potager regorge de légumes et de fruits. Des haricots aux épis de maïs, des courges aux herbes aromatiques en passant par les fraises, c’est une véritable découverte sensorielle qui est proposée au visiteur. Les techniques de permaculture y sont appliquées afin de préserver et d’enrichir le potager existant, le tout dans un esprit bienveillant.

Jeux en bois 

Au beau milieu de l’ancien jardin de topiaires se dresse une dizaine de jeux en bois. De fabrication locale, tous offrent des modes de jeux plus ou moins bien connus et permettent d’effectuer une parenthèse ludique au sein d’un cadre verdoyant et paisible. Billard chinois, puissance 4, jeu de la rivière ou du passe trappe…jeux d’adresse ou de stratégie, un moyen idéal pour s’amuser en famille ou entre amis.

 
 
 

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